Blason de l’auteur
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« Ecartelé au 1 d’Or au Bélier Passant de Gueules accompagné en chef d’une Coquille de Sinople. Au 2 d’Argent à la Rencontre de Taureau de Sable. Au 3 de Sable au Lion Arrêté d’Or. Au 4 d’Azur à un Arc Cordé d’Argent sénestré d’une Etoile Flamboyante à six Rais d’Or. Le Tout chargé en Abîme d’un Ecusson d’Argent à la Croix Pattée de Gueules. »
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Selon le langage héraldique, la description de ce blason contient deux modes de lecture. Au premier degré, le champ de l’écu, blasonné et meublé, est la traduction symbolique du cryptogramme zodiacal de l’auteur. Le Champ 1 d’Or de l’écartelé suggère que le Soleil de naissance occupait le Signe du Bélier. Le Champ 2 d’Argent indique la présence de la Lune dans le Signe du Taureau. Le Champ 3 de Sable est en analogie avec le Signe du Lion lequel, selon le tracé zodiacal, révèle la présence de trois planètes conjointes : Mars, Saturne et Pluton. Quant au Champ 4 d’Azur dudit écartelé, ce dernier renvoie au Signe du Sagittaire locataire, par domicile, de la planète Jupiter. En substance, les Champs 1, 3 et 4 de l’écu s’illustrent sur le schéma horoscopique par la fonction trigonométrique (angle de 120°) interceptant les trois Signes de Feu du Zodiaque tropique.
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Au second degré et en filigrane, l’interprétation hermétique du blason n’échappera nullement au regard du lecteur averti ou adepte de « l’Art Royal ». Assurément, les Champs 1 et 2 de l’écu soulignent en exergue le célèbre adage sibyllin de la Philosophie alchimique :
« Commencez l’Oeuvre
quand le Soleil est en Aries et la Lune en Taurus. »
Le Champ 3 du blasonnement fait écho à l’une des phases cruciales du Magistère, savoir la Putréfaction ou Nigredo. C’est au terme de « l’oeuvre au noir » que l’artiste recueille l’huile de Saturne désignée également sous l’expression « sang du Lion rouge » quand le liquide est en masse compacte, toutefois apparaissant sous la couleur « Or », par capillarité, sur la paroi concave du vase alchimique.
Le Champ 4 de l’écu fait allusion au Régime opératif des « Multiplications » ainsi qu’aux diverses applications post-alchimiques.
Enfin, le Tout (écusson), chargé en abîme, symbolise l’ « Athanor des Sages ». De même, la croix pattée, eu égard à son étymologie, en est une parfaite illustration, le vocable « croix » issu du latin « crucis » signifiant également « creuset ». D’où l’une des premières énigmes à résoudre aux balbutiements du Grand Oeuvre :
« Pourquoi l’Agent Primordial
représente-t-il à lui seul les quatre éléments ? »
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Vidéo
Je vous salue Chevalier
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