Edition Spéciale Histoire
Edition Spéciale
Rétrospective civilisationnelle
Russie – Ukraine – Crimée – Mer Noire – Géorgie
♦
De l’Antiquité au Temps Présent
♦
Dans une interview accordée à La Nouvelle République (édition du Jeudi 18 août 2022), Yann Queffélec confie :
« Il y a cette idée qu’il faut engendrer le monde sur son passage pour l’éternité à défaut d’être éternel soi-même. Voyez, j’ai passé les 70 ans et je voudrais vivre 70 000 ans ! »
70 000 ans d’Histoire ! ?
Mille ans d’Histoire de la Russie ne suffit pas pour tenter de comprendre le conflit qui oppose aujourd’hui le peuple ukrainien aux chimères impérialistes de Vladimir Poutine, Président de la Fédération de Russie. A l’aune du 3ème millénaire, sans conteste, il y a mieux à faire que de s’entre-tuer pour un lopin de Terre et d’ébranler l’équilibre déjà précaire des nations démocratiques, des peuples inféodés à des dictatures barbares, sans compter les aléas violents et soudains dus au réchauffement climatique. Les bouleversements liés au climat, cause majeure des migrations du genre humain, ne datent pas d’aujourd’hui. Commençons ainsi par remonter le fleuve des millénaires, des civilisations, des empires pour se situer au tout dernier épisode de la Glaciation Vistulienne qui a sévi sur l’Europe du Nord de -13 000 à -8000. Selon une récente réflexion scientifique, cet épisode vistulien serait imputable à l’impact du Dryas, un événement cataclysmique survenu sur terre il y a 12850 ans…
♦
Documentaire Liminaire
De – 70 000 à – 8000 ans
Histoire Migratoire
&
Origine Génétique des Européens
♦
Partie 2
Les Fermiers Anatoliens
♦
L’identité européenne
Une histoire de gènes ?
♦
La Mer Noire
Evénement géologique ?
♦
Le Déluge en Mer Noire
Mythe ou Réalité
♦
Cataclysme vieux de 12000 ans
Fantasme ou Réalité ?
♦
L’Impact cosmique du Dryas
♦
Le Mythe du Déluge
♦
Le Mystère des Hyperboréens
Du Mythe à la Réalité
Depuis Hésiode, Aristée de Proconnèse et Diodore de Sicile, les hyperboréens sont présentés comme un peuple légendaire de l’antiquité qui vivait aux confins septentrionaux de notre hémisphère nord « par-delà les souffles du froid Borée ». Toutefois, entre la fiction mythologique ou allégorique proposée par les Grecs et la supposition d’un peuple archaïque ayant réellement occupé cet immense territoire nordico-boréal , il est raisonnable de penser que les Ibères, les Celtibères et leurs druides, les Iméréthi de la Géorgie actuelle voire les Gaëls sont des descendants d’ancêtres lointains qui vivaient dans la forêt boréale jusqu’à la Taïga et la Toundra des latitudes extrêmes.
Sous le forçage climatique en voie de refroidissement, entre – 11 000 et – 8000, le peuple « hyperboréen » (à défaut de le nommer autrement) se fracture et se dissémine par vagues successives vers les contrées les plus tempérées d’un vaste territoire géographique incluant, outre la Russie et l’Asie, une partie des Îles britanniques, l’Ukraine, l’Ibérie caucasienne (Géorgie), la Gaule, l’Espagne et le pourtour méditerranéen. Selon le Professeur émérite André Martinet, 5000 ans A.E.C., le peuple de langue indo-européenne est localisé au sud-est de la Russie actuelle, dans la région dite des Kourganes.
(1908 – 1999)
« Vers l’ouest, en trois vagues successives qu’on date d’avant – 4000 à après – 3000, donc sur un millénaire et demi environ, le peuple des kourganes va pénétrer dans ce que nous connaissons aujourd’hui comme la plaine du Danube et les Balkans. Il y trouvera une civilisation avancée, de type matriarcal et agricole, donc culturellement aussi différente qu’il est possible de la leur, avec un culte et des déesses de la fécondité. Certes, les indo-européens vont finalement imposer leur langue et certains hôtes de leur Panthéon, mais non sans que ce soit produit l’amalgame qui nous vaut, en face des dieux du tonnerre et de la guerre, des déesses comme Gê, Demeter, Perséphone, Athéna, à côté de Vénus, des Junon et des Freya de sociétés où la femme est conçue, en priorité, comme « le repos du guerrier » ou la protectrice des héros. »
Des steppes aux océans
(André Martinet – Avril 1994)
♦
L’Ibérie ou Iberia, du latin uber signifie fertile. Usons de cette épithète à bon escient. Communément parlant, lorsque nous évoquons l’Ibérie, c’est la péninsule ibérique qui s’impose spontanément à notre esprit. Ajoutons « la Mer Ibérique » ou « Mer des Baléares » sur la côte nord-est de l’Espagne… et le tour est joué ! Ses premiers habitants connus sont les Lusitaniens et les Ibères, une population protohistorique sédentarisée depuis plusieurs millénaires dans des régions correspondant au Portugal et à l’Espagne actuels . Nos dictionnaires et nos atlas modernes affichent la plus sombre indifférence sur les origines des Ibères. Il faut se référer à de vieux dictionnaires pour apprendre que les ancêtres des Ibères d’Espagne étaient un peuple de l’antiquité présent en Géorgie, connu sous le nom d’Ibères caucasiens, qui s’appelaient eux-mêmes Iméréti dont l’étymologie semble remonter à une racine indo-européenne signifiant « fertile ». Jadis, l‘Ibérie se situait entre la Mer Noire et la Mer Caspienne correspondant aujourd’hui à la Géorgie caucasienne. D’où une migration de peuples vers ces contrées fertiles, sans doute harcelés par d’autres venus on ne sait d’où. Ces peuples ont formé la population de base de la Gaule et de l’Espagne ainsi que celle des îles britanniques il y a 8000 ans voire plus. Autrement dit, les premiers Ibères ou Ivri (Ibri) ou encore Heber, qui étaient des colonisateurs, deviendront plus tard des peuples conquis et se sédentariseront en partie dans la péninsule dite « ibérique ». Il est établi que les Celtes ibériens apparentés aux Gaëls (plus tardifs) avaient pour berceau la grande steppe eurasienne que Georges Dumézil se plaisait à nommer « le vagin des nations ». Il est entendu que ces premiers ibères, de « source archaïque » ne doivent pas être confondus avec ceux qui déferlèrent par vagues successives entre le 3ème et le 2ème millénaire A.E.C..
♦
La Culture des Kourganes (- 5000)
Ukraine – Russie
♦
Les Aryens en Asie
♦
Les Yamnayas
♦
Le Cheval dans la Culture Yamna
♦
Les Indo-Européens
dans
la Chine antique
♦
L’invasion aryenne en Inde
Que s’est-il passé au Nord-Ouest de l’Inde autour de 1800 A.E.C ?
4000 ans avant notre ère, dans la vallée de l’Indus, s’épanouit une civilisation née du culte de la Grande Déesse Mère. Florissante, cette civilisation nous donne, depuis le fond des âges, une vision surprenante de modernité : tout-à-l’égout, ramassages des ordures ménagères, commerce, exportation, échanges avec les pays voisins… Cette civilisation sédentaire et pacifique sera conquise et détruite par les Aryens nomades voués au culte du Père et dont l’aristocratie est essentiellement guerrière.
Or, cette civilisation de l’Indus, nommée encore civilisation proto-dravidienne ou harappéenne (du nom de la ville d’Harappa) était contemporaine de celles de Sumer, des Peslages (civilisation égéenne), des Etrusques ainsi que d’une grande civilisation occidentale quasiment délaissée : celle des Hamites englobant les Ibères, les Berbères et les Basques, entre autres peuples.
♦
L’européanité de l’Irlande celtique
à l’Inde antique
♦
Histoire des Peuples du Caucase
♦
Les Scythes
Descendants des Yamanas
♦
L’empire Khazar
L’origine du Peuple Juif ?
♦
♦
Ukraine – Russie
Les Frères ennemis
♦
Les Origines de la Russie
♦
La Russie
1000 ans d’Histoire Russe
♦
Anne de Kiev est-elle Ukrainienne ?
♦
Russie
La Nostalgie de l’Empire
♦
Kiev
Capitale des plus belles femmes au monde
♦
A Suivre…
« L’heure est venue de repenser, à la lumière de la Génétique, les assises de notre civilisation sans s’écarter des acquis fondamentaux de l’Archéologie, de l’Ethnologie et de la Linguistique. » (Le Thélémite)
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.